Guérir les blessures de l’âme, est-ce possible ? En vérité, nous avons le pouvoir de corriger nos comportements déviants causés par ces douleurs psychologiques et dictés par notre ego. Le tout reste de les repérer. Notre relation à l’argent révèle nos réactions inadaptées. L’écoute et l’amour de soi permettent les prises de conscience nécessaires à l’acceptation et à la cicatrisation des souffrances émotionnelles. Plonger dans le passé pour comprendre sa douleur et l’apprivoiser. Initions ensemble le processus de guérison de notre âme.
Guérir les 5 blessures de l’âme : les 3 étapes
Prendre conscience de la blessure et de l’ego
Prendre conscience des blessures passe par l’analyse de notre comportement. Ainsi, on décèle leur impact sur notre vie.
Repérer l’intervention de l’ego est indispensable pour ensuite comprendre la présence de la blessure. Lise Bourbeau le compare à un voisin à qui nous laissons trop de place et qui nous fait croire qu’il sait ce qui est bien pour nous. Nous ne pouvons le blâmer puisque nous pensons qu’il nous rend service. C’est par l’observation de ce qui se passe en nous que nous prenons conscience de sa présence.
Identifier la blessure émotionnelle activée
Pour identifier la blessure ravivée par une situation, il s’agit de repérer l’ego quand il se manifeste.
Voici les archétypes des comportements déviants causés par une blessure de l’enfance. Pour chacune d’entre elles, la personne se cache derrière un masque : le fuyant, le dépendant, le masochiste, le contrôlant ou le rigide.
Blessure de rejet | Le fuyant se fait croire qu’il s’occupe bien de lui et des autres pour éviter le rejet. |
Blessure d’abandon | Le dépendant se fait passer pour indépendant. Il veut faire croire qu’il ne se sent pas abandonné. |
Blessure d’humiliation | Le masochiste se persuade qu’il agit pour le bien des autres, un prétexte pour ne plus être humilié. |
Blessure de trahison | Le contrôlant pousse l’honnêteté à outrance pour ne plus ressentir la trahison. |
Blessure d’injustice | Le rigide se fait passer pour la justice incarnée. |
Comprendre les 5 blessures de l’âme et les masques associés
Un comportement inadapté révèle qu’une blessure est activée.
Reste à en définir l’origine, elle remonte toujours à l’enfance (voir article mentionné ci-dessus).
Savoir quelle blessure est activée évite de revêtir le masque associé à la blessure.
Accepter ses blessures pour mieux les apaiser
Comme l’indique Louise Bourbeau dans son ouvrage La guérison, « vouloir éliminer les blessures est une indication de rejet et non d’acceptation.»
Résultat, l’objet du rejet revient en force sous une autre forme généralement plus douloureuse.
Accepter l’ego et la blessure associée revient à poser un baume pour soulager la douleur. Avec le temps, elle diminue en intensité. La personne se responsabilise et reprend le contrôle de sa vie.
Prendre conscience des blessures du passé par le comportement financier
Notre relation à l’argent est la voie royale pour accéder à nos blessures profondes.
Comment la blessure de rejet influence notre relation à l’argent ?
Un enfant qui se croit non désiré déduit qu’il ne mérite pas l’amour, qu’il n’est pas digne de vivre. Finalement, il se rejette lui-même. Tenir l’argent à distance est une manière de rejeter l’amour et la vie. manière,
Comment ?
La personne se donne des objectifs trop grands, hors de portée pour se retrouver dans des situations qui la confortent dans sa croyance.
« Je n’y parviendrai jamais, normal, je n’en suis pas digne ».
En parallèle, son perfectionnisme l’incite à vouloir prouver sa réussite par la richesse, donc le statut social.
Souffrir de la blessure de rejet implique de ne jamais être satisfait.
Le besoin d’amour « quoiqu’il en coûte » amène à l’épuisement, voire au burn-out. Le seul but est d’attirer l’attention et la sollicitude des proches au détriment de sa mission de vie.
La blessure de rejet pousse à se victimiser.
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Le fuyant adopte un comportement type « montagne russe ».
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😉 Mon conseil de moneycoach
Repérez une situation où vous vous sentez rejeté et posez-vous cette question. « je me sens rejeté : intéressant… mais est-ce vrai ? ».
Avant d’agir, posez-vous cette question :
=> Est-ce que j’agis pour ne pas me sentir rejeté : achat ou autre ?
Cette simple question vous permettra le pas de côté nécessaire pour observer le mécanisme.
Prêt à en avoir et ne pas en avoir pour ne pas être rejeté (de l’argent)
Avant d’agir essayez de voir à partir d’où : le rejet ou le coeur ?
Est-ce pour ne pas me sentir rejeté que j’agis ?
Comment la blessure d’abandon influence notre relation à l’argent ?
Il est fréquent de souffrir à la fois de la blessure de rejet et de celle d’abandon. C’est logique puisque les mêmes peurs, freins et croyances les suscitent. Le rejet repousse, l’abandon sépare définitivement. Ces peines incitent donc à repousser l’argent.
Se sentir abandonné déclenche la peur de manquer et le besoin de sécurité. On projette alors sur l’argent, la croyance qu’il faut être très riche pour se sentir à l’abri (mais on ne sait pas en avoir), une manière de compenser le manque affectif.
Conséquences ? On vit dans la restriction. Dès que la peur du manque se fait sentir, on limite toutes les dépenses superflues.
Ainsi, on se prive de :
- la tomate bio pourtant prévue au budget ;
- chauffage, etc.
Par extrapolation, on bloque les projets en cours.
Au lieu de susciter la circulation des projets, des énergies donc de l’argent, on provoque la séparation, donc plus de douleur.
Apparaît alors la jalousie. En effet, on croit toujours que l’autre a plus.
Ici aussi, l’argent devient le cœur des préoccupations, peu importe les conséquences :
- éloignement de soi ;
- oubli de sa vocation ;
- fatigue extrême, burn-out ;
- angoisse (qui ne part jamais, même en situation d’abondance financière).
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Le dépendant adopte un comportement type « repousseur ».
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😉 Mon conseil de moneycoach
Vous ne vous sentirez jamais en sécurité même avec beaucoup d’argent tant que la peur de manquer subsistera. De quoi pensez-vous manquer (à part l’argent) ? Car vous le savez maintenant, on se cache et on cache beaucoup de peurs et de parts d’ombre derrière l’argent.
Répondez à ces questions et observez ce qui émerge : pensées, prises de conscience.
- De quelle manière se manifeste la PEUR de MANQUER dans ma vie ?
- Qu’est-ce que la PEUR de manquer me fait faire ? •
- Si je n’avais pas peur de manquer, où je laisserais aller mon argent, mes idées, ma vie ?
- Dans quoi, de quelle manière je dépenserais, j’investirais ?
- D’où cette peur de manquer peut-elle venir ?
Il est important de comprendre comment cette peur se met en place.
Dites : « Je suis riche avec et sans argent” / je suis en sécurité avec et sans argent. »
Comment la blessure d’humiliation influence notre relation à l’argent ?
Humiliée dans son enfance, la personne se dévalorise toute sa vie. Elle n’est jamais assez. Assez tout et n’importe quoi d’ailleurs : assez riche, assez belle, assez intelligente, etc.
Terrifiée par le jugement d’autrui, elle analyse toutes ses dépenses financières. Tel achat est-il vraiment utile, nécessaire, bon ou mauvais ?
Atteinte dans sa dignité, elle interroge jusqu’à son mérite de vivre. Suis-je digne de jouir des plaisirs de la vie ?
Elle projette le pouvoir sur l’argent.
« Ma richesse empêchera les autres de me dévaloriser, de me rabaisser. »
Malheureusement, ce mécanisme se retourne contre elle. Elle culpabilise. Elle a honte de la moindre richesse. D’en avoir ou de ne pas en avoir
Dans la relation à l’argent, on parle de hamster dans sa roue, car elle tourne indéfiniment sans jamais trouver l’apaisement.
Souffrir de la blessure d’humiliation pousse à contrôler ses dépenses. Ou, à l’inverse, ne pas les contrôler du tout. Sans cesse, on vérifie ses comptes bancaires. Ou bien jamais, mais tout en y pensant sans arrêt. Cependant, à la première occasion, la douleur se ravive et on se laisse aller aux dépenses compensatoires, non contrôlées ou trop contrôlées. La sensation que l’argent nous contrôle
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Le masochiste adopte un comportement type « montagne russe ».
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😉 Mon conseil de moneycoach
Reprenez votre pouvoir, l’argent n’a pas le pouvoir. Seul vous l’avez, oui oui ! Et vous en avez toutes les capacités.
Dites : « Je suis une femme/homme de pouvoir avec et sans argent. »
L’argent est comme omniprésent : trouver la La sérénité est difficile
Dites : « Je suis sereine avec avec sans argent »
La justesse est le mot d’ordre, agir avec justesse sera votre véritable challenge.
Comment la blessure de trahison influence notre relation à l’argent ?
Souffrir de la blessure de trahison déclenche un comportement de sur-contrôle. Un sou est un sou ! La personne vérifie le solde de ses comptes bancaires plusieurs fois par jour. Elle veut à tout prix s’en sortir seule.
Cette attitude « hyper-responsable » se retourne contre elle. Sa croyance la pousse à penser que recourir à quelqu’un signifie manquer à sa parole de rester autonome. Demander de l’aide revient à se trahir, à se montrer infidèle envers soi-même.
Être redevable : jamais de la vie !
Requérir une aide financière devient juste inenvisageable. Elle peine d’ailleurs à comprendre que certains sollicitent des prêts bancaires.
Pour ces mêmes raisons, elle a beaucoup de mal à prêter de l’argent.
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Le contrôlant adopte un comportement type « écureuil ou amasseur ».
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😉 Mes conseils de moneycoach
Apprenez à demander et commencez par une petite chose. Ensuite, l’exercice sera de demander de l’argent.
Demander un service peut faire beaucoup de bien à l’autre, car il se sent utile.
Il n’y a rien de bien ni de mal à être redevable. Ne pas le vouloir peut nous pousser à avoir un comportement irresponsable envers soi-même.
Exemple : ne pas vouloir demander de l’aide à tout prix et en tomber malade.
Comment la blessure d’injustice influence notre relation à l’argent ?
En termes de relation à l’argent, la blessure d’injustice regroupe les quatre précédentes. Elle résonne avec les sentiments de dignité et d’indignité.
La loi du mérite est la première fautive.
Vous les connaissez ces expressions anodines qui se transforment en croyances limitantes.
« Il faut travailler dur ; à chaque jour suffit sa peine… »
Seul poser de la conscience sur ce processus permet de se sentir rassasié. Sans cela, l’argent reste le principal moteur alors que la vraie source d’énergie, c’est la vie.
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La vie :
ce cadeau qu’il n’y a pas à mériter
car nous l’avons gagné le jour de notre naissance
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Le perfectionnisme (que l’on retrouve dans la blessure de rejet) pousse à agir en fonction des autres et non de soi-même. Cet idéal de perfection peut mener à la dépression.
La recherche éternelle de justice finit par rendre injuste envers soi-même. À force de vouloir « paraître » aux yeux des autres, la personne s’oublie.
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La peur de manquer n’est rien d’autre que ce manque d’amour dont nous avons probabement souffert et qui nous rend dans l’incapacité de nous aimer aujourd’hui. Ne pas vouloir se sentir redevable : ne serait-cepas la peur de ne pas vouloir se sentir fautif, coupable, recevoir des reproches ?
Il faut trouver la justesse entre se sentir redevable et répondre aux attentes.
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Quant à la reconnaissance, elle n’est rien d’autre que la recherche de l’amour.
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Le rigide adopte un comportement type « Montagne russe », car il regroupe les 4 blessures.
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😉 Mon conseil de moneycoach
Vous méritez tout de la vie : de vivre les plus belles expériences. Vous êtes la vie avec et sans argent. Voyez toutes les fois où vous agissez au nom de la peur et qui vous fait perdre cette connexion à la vie et à la joie, ou à la joie de vivre.
Pourquoi les dépenses compensatoires ne guérissent pas des blessures de l’âme ?
Stratégie compensatoire : définition
Dans la relation à l’argent, on parle de stratégie compensatoire quand on effectue un achat pour combler un manque, affectif par exemple. Cette stratégie vise à combler un besoin inconscient autre que celui satisfait par l’objet acheté.
On cherche à contrebalancer une frustration, un ras le bol, une déception, une tristesse, la solitude, la fatigue de fin de journée, mais aussi une euphorie par exemple. On corrèle les émotions avec l’argent.
- Un joli pull augmente-t-il la confiance en soi ?
- Un bouquet de fleurs console-t-il d’un rendez-vous manqué ?
- Cette grosse part de gâteau au chocolat, que m’apporte-elle ?
Comment éviter les dépenses compensatoires ?
Comprendre ce qui vous pousse à acheter est essentiel. Je vous invite donc à mettre de la conscience sur l’acte de dépense. Ensuite, à vous de juger si vous préférez acheter ou non. Ce pas de côté vous permet d’assumer les conséquences. Vous dépensez en connaissance de cause.
Si vous parvenez à ce temps de réflexion, il y a fort à parier que vous supprimerez bien des dépenses inutiles.
Vous évitez ainsi la mauvaise conscience, la culpabilité et la honte.
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La relation à l’argent a une portée insoupçonnable vers soi.
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Conseils pratiques pour contourner l’achat compulsif
Vous vous sentez happé par une soudaine envie d’acheter ?
Arrêtez-vous, inspirez profondément puis expirez doucement.
Mettez-vous à l’écoute profonde de vous-même.
Qu’est-ce qui se vit en vous, là, maintenant ? Faites preuve d’auto empathie et écoutez-vous.
➡️ Posez-vous les questions suivantes :
- intéressant que je ressente cette envie d’acheter ?
- que se passe-t-il en moi ?
- qu’est-ce que j’essaie de compenser ?
- repensez aux exemples ci-dessus : faiblesse, épuisement, peine, sentiment d’isolement.
Si une réponse émerge, demandez-vous comment vous pourriez nourrir ce besoin autrement.
Qu’est-ce qui me ferait du bien de manière plus durable pour un état intérieur plus paisible et serein ?
Voici quelques pistes pour lâcher prise.
Pourquoi soigner ses blessures psychologiques ?
Les blessures de l’âme impactent directement la relation à l’argent, mais c’est toute notre vie qui dysfonctionne.
Soulager ces douleurs intimes de l’enfance permet notamment :
- la sérénité dans les relations aux autres ;
- plus de sincérité envers soi-même et les autres ;
- de retrouver son énergie mentale et physique ;
- de diminuer les peurs associées ;
- de réduire le sentiment de culpabilité ;
- d’améliorer la santé mentale et physique ;
- de limiter l’impact de l’ego quand une situation active une blessure ;
- d’éviter les stratégies compensatoires.
Se débarrasser de tous les stratagèmes dont notre inconscient est capable pour satisfaire l’ego et nous faire croire à plus de sérénité assainit la relation à soi et aux autres. On retrouve l’alignement corps, cœur, esprit. On reconnecte le mental, le spirituel et le corps. Enfin, on remet la vie au centre de notre énergie vitale.
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On associe l’argent, l’amour et la joie de vivre. Si je n’ai pas d’argent, je n’ai pas d’amour ni de joie.
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Quelle que soit la blessure de l’âme activée, le premier réflexe est de courir après l’argent. On voit en lui la solution au manque profond : rejet, abandon, humiliation, trahison ou injustice. Ce n’est qu’un leurre. On lui donne un pouvoir qu’il n’a pas. En vérité, on recherche l’amour, le vrai, l’Amour avec un grand A, l’amour inconditionnel. Prendre conscience de ce mécanisme permet de reprendre le contrôle de sa vie.
Je veux prendre soin de mon âme et guérir mes vieilles blessures, je contacte Sophie.
La sécurité affective : la réponse à tes blocages émotionnels, financiers et alimentaires.
Sources
Écoute ton corps : le site de Louise Bourbeau