Votre décision est ferme, vous vous sentez légitime. Pourtant, plus l’heure approche, plus votre ventre se serre et vos jambes ramollissent. Vous vous apprêtez à renégocier vos prix. Entrepreneurs, solopreneurs, salariés, même inconfort. Comment augmenter ses tarifs sans perdre son client ? Solliciter une hausse de salaire ou réévaluer le montant de ses prestations ? Et bien non, calculer le prix de revient et ajuster la marge ne suffit pas à bien vivre cette transition. Blessures de l’âme et croyances limitantes vous bloquent l’accès à plus d’abondance. Partons en quête de vos ressources profondes pour plus d’aisance financière.
1 – Pour augmenter ses tarifs, d’abord identifier son comportement
Quelle est votre money attitude ?
Dans son chef-d’œuvre (oui, j’assume le terme) Ce que l’argent dit de vous, Christian Junod modélise trois conduites types face à l’argent. Définissons ensemble votre comportement vis-à-vis de vos dépenses et de vos revenus.
- La tendance écureuil
Comme le petit rongeur amasse ses noisettes, vous accumulez de l’argent sur vos comptes épargne. Vous économisez, dépensez de manière raisonnée et désirez toujours voir grandir le solde de votre relevé bancaire. Cela vous rassure.
💡 Vos projections sur l’argent sont positives : sécurité, liberté, bonheur, etc.
⚠️ Prenez soin de ne pas tomber dans une fausse sécurité illusoire.
- La tendance repousseur
Comme son nom l’indique, il éloigne l’argent autant que possible. Vous proposez des gratuités, sous-évaluez la valeur de votre travail, ne facturez pas suffisamment vos prestations, multipliez les actions bénévoles.
💡Vos projections pécuniaires sont négatives : injustice, saleté, malhonnêteté, etc.
⚠️ Pensez-vous qu’un travail bénévole a plus de valeur que si vous êtes rémunéré ?
- La tendance montagne russe
Il s’agit là d’acquérir de l’argent et de s’en débarrasser au plus vite. Les fonds vont et viennent, sans jamais rester. Vous achetez du « pas cher » que vous n’utilisez pas. Votre compte avoisine régulièrement le zéro.
💡Vos projections sont positives ET négatives : liberté et injustice.
⚠️ Cette perpétuelle précarité financière vous épuise et affaiblit la confiance en votre capacité à vous enrichir.
Vous vous identifiez certainement à une de ces trois postures plus ou moins vénales. Parfait !
Vous comprenez désormais que vos axes d’amélioration dépendent de vos comportements. Accueillir plus d’argent et accepter l’aisance financière, oui cela s’apprend.
2 – Se libérer l’esprit pour une meilleure relation à l’argent
Les blessures de l’âme
Derrière les blessures profondes se cachent nos peurs intimes. Ce sont elles qui nous privent de notre capacité à recevoir, qui nous font croire que nous ne méritons pas de gagner de l’argent, beaucoup d’argent.
Un gros salaire, des tarifs haut de gamme… ce n’est pas pour moi, me direz-vous.
Louise Bourbeau dans son ouvrage, Les cinq blessures de l’âme, cite le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Derrière l’argent, c’est avant tout la peur du manque qui résume ce vide abyssal.
Comme l’explique magnifiquement Peter Kœnig, dans son livre 30 mensonges sur l’argent, la société et l’éducation indiquent à tous les enfants (dont celui que nous avons été) que nous sommes aimés de manière conditionnelle.
- Sois gentille !
- Applique-toi !
- Ne pleure pas !
Le danger ? Ce « sinon » implicite que chaque enfant interprète comme « sinon tu ne mérites pas mon amour ». Et de cette terreur de manquer d’amour, nous subissons des blessures de rejet, de désamour et d’humiliation.
Pourquoi moi, n’ai-je pas droit d’être aimé de mes parents ?
Ce cheminement inconscient nous suit dans notre vie d’adulte. Or qu’est-ce que la vie sans amour ? On craint, par ricochet, pour notre vie. On a peur de la mort.
Pourtant, le but ultime et suprême de la vie, c’est vivre et échanger. On extrapole donc cette quête sur notre droit à recevoir, notamment à gagner de l’argent.
Je me libère de ces injonctions, je me fais coacher par Sophie.
Se libérer de ses croyances limitantes
Comment les histoires familiales nous figent dans notre comportement
La mémoire transgénérationnelle nous transmet les expériences de nos ancêtres. Cela peut être une période douloureuse, comme la crise financière de 1929, une ruine personnelle. À l’inverse, il peut s’agir d’une fortune acquise par la chance, par le travail acharné ou le vol.
Peu importe. Nous nous construisons sur le modèle parental et reproduisons le schéma.
Si toute votre enfance, vous entendez vos parents critiquer l’argent facile, vous associerez le travail à la peine et à la difficulté.
Grandir avec l’idée que « ma famille n’a jamais eu d’argent » incite à devenir repousseur.
Ainsi se créent les croyances limitantes, ces pensées fondées sur du vécu et qui influencent nos émotions et notre comportement. Or ces expériences déclenchent des peurs qui impactent négativement votre capacité de réussite.
Twister ses croyances limitantes en motivation
Voici quelques croyances limitantes :
- l’argent ne pousse pas dans les arbres ;
- je ne suis pas bon gestionnaire ;
- on ne prête qu’aux riches ;
- l’argent ne fait pas le bonheur,
- etc.
La liste est sans fin. Un business coach vous aide à dépasser ces fausses idées. Ainsi, vous pouvez travailler par polarité pour vous réapproprier votre vie.
3 – Fixer un prix : un juste tarif qui booste votre chiffre d’affaires
Qu’est-ce qu’un prix juste ?
Nous fixons le prix de nos prestations en fonction de la valeur que nous nous donnons. Pourtant, il convient de comptabiliser :
- le temps que cela nous demande ;
- l’engagement et l’énergie nécessaires ;
- l’impact sur nos clients, la plus-value apportée.
Comment savoir si vos tarifs sont corrects ? Voici quelques techniques de coaching financier.
- Définissez avec joie votre propre notion de ce qui est un juste prix pour vous et pour votre client, dans le respect de la réciprocité.
- Levez vos freins, vos peurs et vos croyances limitantes.
- Mettez de la conscience sur votre relation à l’argent.
- Autorisez-vous à donner et à recevoir en pleine conscience.
- Apprenez à jouer et à prendre plaisir dans la joie et la légèreté.
- Acceptez qu’un prix attire et repousse, c’est ainsi, il n’y a pas de prix parfait.
Régler son thermostat financier
Le coaching argent aide à placer le curseur au bon endroit pour que votre corps, vos émotions et votre mental s’alignent.
⬇️Trop bas, le prix génère de la frustration. Vous perdez alors en motivation et en estime de vous.
⬆️Trop haut, il vous met la pression. Vous craignez que votre valeur perçue ne dépasse votre valeur réelle.
Pas de panique !
L’idéal est de conscientiser pour sentir son prix plancher et son prix plafond. Ensuite, il ne vous reste qu’à évaluer le montant de votre prestation dans cette zone intermédiaire de norme financière.
💡Mon astuce : la méditation et la pleine conscience pour entendre le message du corps et travailler sur qui est votre meilleur allié.
Un prix juste est un prix équitable
Se mettre en empathie envers son client et réfléchir à la qualité de la relation aide à ressentir si le tarif envisagé est acceptable pour lui.
N’oubliez pas qu’avec un prix juste, votre collaboration gagne en richesse et en confiance. Si vous facturez de manière joyeuse et équitable, alors votre client capte votre énergie, s’en nourrit et, à son tour, alimente ce cercle vertueux.
En résumé :
Augmenter ses tarifs, demander une hausse de salaire ou épargner davantage n’est pas question que de chiffres et de calculs. Vous devez tout d’abord clarifier vos besoins. Besoins financiers certes, mais aussi ce que votre être profond attend de cette réévaluation. Mettez en adéquation votre capacité à recevoir et à donner.
C’est décidé, je prends un coaching pour apprendre à augmenter mes tarifs.