Problèmes d’argent comment s’en sortir ? 3 conseils de moneycoach

Sommaire

Soucis de trésorerie ! Thème récurrent dans les couples, les familles, les entreprises, partout ! Normal, notre système économique se base sur les échanges monétaires. Pour autant, notre comportement financier révèle notre rapport à l’argent issu de sujets très intimes. Éducation, traumatismes, mémoire transgénérationnelle, blessures de l’âme, nombreuses sont les raisons de notre mauvaise gestion des dépenses. Problèmes d’argent, comment s’en sortir ? Par la prise de conscience des schémas qui nous dirigent. Projections, histoires de famille et croyances limitantes nous empêchent d’accueillir l’abondance. Pire, ils nous bloquent dans la pénurie. Heureusement, un moneymindset joyeux nous emplit d’ondes positives. Pour le shoot de potion de richesse, c’est par ici.

1 : Identifier ses projections sur l’argent pour comprendre son comportement financier

Reconnaître les projections sur l’argent

Que signifie le terme argent à vos yeux ? Quels mots résonnent lorsque vous le prononcez ?

Ces pensées automatiques révèlent les projections que vous faites sur l’argent.

Ainsi, certains répondent spontanément liberté, autonomie, indépendance, sécurité, confort, assurance, voire bonheur. D’autre en revanche, apparentent l’argent au risque, au conflit, à l’illégalité, à la jalousie. Vous l’avez compris, les uns projettent un sentiment positif sur l’argent, les autres, un sentiment négatif.

Travail ou plaisir ?

D’une manière générale, on associe l’argent soit au travail, soit au plaisir. L’éducation porte une responsabilité majeure dans ce lien. Le modèle de référence imprègne les enfants. Vos parents s’avèrent des travailleurs acharnés et répètent sans cesse qu’« il faut travailler dur pour obtenir ce que l’on veut » ? Il y a fort à parier que vous intégrez l’argent comme le fruit du labeur, de la peine et de la difficulté.

De la même manière, si vous associez argent et plaisir, cela peut vous bloquer si vous aimez votre travail. Heureux à la tâche, vous peinez à demander une rétribution. Vous pensez ne pas avoir suffisamment souffert pour mériter un salaire digne de ce nom. Peut-être même empirez-vous les choses lorsque vous parlez de vos journées pour gagner en crédibilité.

Peter Koenig prétend que « l’on devrait être payé en fonction du plaisir que l’on a à exercer son activité ». Et si au lieu de récompenser la souffrance, on rétribuait le sourire et l’amour porté à sa mission, à ses clients et à ses fournisseurs ? Ce changement de paradigme incite à choisir son métier par goût et non plus par logique financière.

Le saviez-vous ? 😉

Le mot « travail » vient du latin tripalium : un instrument d’immobilisation et de torture.

Abondance ou pénurie ?

Cette petite introspection vous permet de vous situer : êtes-vous dans un esprit d’abondance ou de manque ? Les premiers posent de la conscience et de la gratitude sur ce qu’ils possèdent : patrimoine, argent, moments de bonheur. Les seconds se focalisent sur ce qu’ils souhaiteraient et n’obtiennent pas. Ils génèrent alors convoitise, jalousie et tristesse.

Exercice

Dites « argent » et notez les 5 mots qui se présentent spontanément.

Alors, abondance ou pénurie ?

2 : Connaître les histoires de famille pour accepter la richesse

En France, les peines d’argent durent plus longtemps que les peines de cœur et se transmettent de génération en génération.
Marcel Aymé

Enfant désiré ?

Dans son ouvrage Ce que l’argent dit de vous, Christian Junod porte une attention particulière sur le fait d’avoir été désiré ou non en tant qu’enfant. Il insiste néanmoins sur le fait que « non désiré » ne signifie pas « non aimé ». Simplement, ce n’était peut-être pas le moment idéal (situation financière) pour un de vos parents ou aurait-il souhaité une fille plutôt qu’un garçon (et inversement). L’enfant ressent cette situation et engramme l’idée qu’il ne mérite pas la vie.

Ce schéma inconscient influence votre comportement face à l’argent à divers niveaux.

  • Prouver que vous méritez votre présence dans ce monde. 
  • Chercher le perfectionnisme pour pallier le driver du « sois parfait ». Ainsi, vous gagnez votre place sur Terre.
  • Rester dans le donner et bloquer le recevoir.

Ainsi, vous :

  • livrez plus de travail que ce pour quoi vous êtes rémunéré (salarié, vous cumulez les heures supplémentaires non payées, vous ne prenez pas tous vos congés).
  • multipliez les actions bénévoles ;
  • tardez à facturer vos clients, accumulez les prestations gratuites (si vous êtes entrepreneur indépendant).

Comprendre les blessures de l’âme pour mieux les guérir.

La mémoire transgénérationnelle

Rappelez-vous les lieux communs énoncés par vos parents et grands-parents. Généralement, ils reflètent une histoire familiale qui remonte parfois à plusieurs générations. Christian Junod propose plusieurs cas de figure que j’ai également rencontrés lors de mes coachings. En voici quelques exemples.

💡 Un aïeul fait fortune, puis faillite lors de la crise de 1929. Il perd tout son patrimoine et se suicide. Il y laisse donc aussi sa vie. Fatalement, la famille encode que :

  • l’argent apporte le risque ;
  • l’argent ne fait pas le bonheur, etc.

💡 Un aïeul gagne beaucoup d’argent. Trop au regard de ses activités. Quelques malversations l’aident à s’enrichir, à tel point qu’il termine sa vie en prison. Les générations à venir déduisent que :

  • bien mal acquis ne profite jamais ;
  • l’argent ne fait pas le bonheur (eh oui encore).

💡 Dernier exemple, plus joyeux celui-ci. Un aïeul (décidément ils sont nombreux 😉) prend des risques, investit, travaille beaucoup et fait fortune. Il vit heureux et ses enfants profitent de leur richesse pour s’offrir une vie rêvée. Ils estiment alors que :

  • le travail paie toujours ;
  • la chance sourit aux audacieux.

Les histoires de famille se transmettent génétiquement. Les études d’Edith Tilmans en 1995 démontrent le modèle de transmission transgénérationnelle des traumatismes. L’enfant devient le dépositaire d’une souffrance antérieure.

Exercice

Rappelez-vous les réflexions sur l’argent que vous avez entendues enfant, au sein de votre famille.

Qu’en déduisez-vous ?

3 – Déconstruire ses croyances pour générer plus d’argent

Les comportements financiers

Selon la coach américaine Kendall Summerhawk, 4 schémas de croyance influencent les comportements financiers.

  1. Le nourricier pense qu’il faut donner sans limites. Il livre et travaille beaucoup. Il sous-évalue ses prestations. Sa valeur relève de sa contribution.
  2. Le connecteur considère que les relations humaines n’ont pas de prix. Il tombe dans l’excès de confiance et la dépendance financière.
  3. L’alchimiste croit en une répartition équitable des richesses. Il craint de trop gagner d’argent. Un solde bancaire trop élevé est immoral.
  4. Le romantique estime que l’argent sert au plaisir. Il dépense sans compter.

Christian Junod, lui, identifie 3 comportements financiers récurrents : l’écureuil, le repousseur et les montagnes russes. Ils expliquent le lien entre le rapport à l’argent et la personnalité.

Je découvre les archétypes de la relation à l’argent.

Les croyances limitantes de l’inconscient collectif

Nous l’avons vu, ces croyances proviennent de la mémoire familiale, de l’éducation. Christian Junod impute à notre culture judéo-chrétienne, l’idée qu’il faut travailler dur pour gagner de l’argent. L’inconscient collectif influence aussi notre rapport à l’argent par l’usage des expressions toutes faites dans le langage commun :

  • l’argent ne pousse pas dans les arbres ;
  • on ne prête qu’aux riches ;
  • les riches sont égoïstes, malheureux ou malhonnêtes (voire les trois 😉;)
  • je ne peux être aimé si je suis riche, etc.

Bonus : Conseils de Sophie, moneycoach

Identifie tes peurs liées à l’argent

Derrière le rapport à l’argent se cachent une ou plusieurs peurs. Parmi, en coaching, je décèle invariablement, la peur du manque, donc du manque de temps, donc la peur de manquer de temps pour vivre, donc la peur de la mort. Ah ! Je vous surprends n’est-ce pas ? Drôles de causes à effets ! Bonne nouvelle, nous pouvons stopper ce processus. Au lieu de courir après la vie, vivez !

La peur de manquer (d’argent ou de temps) vous fera toujours courir. Arrêtez-vous là : ici et maintenant et demandez-vous : de quoi je crois manquer et que je projette sur l’extérieur ? Argent, temps, amour ?

Souvent, la réponse, c’est l’amour. Un amour dont nous avons peut-être réellement manqué. Et c’est une vraie prise de conscience. Acceptez-la peu à peu et réfléchissez à ce que vous pouvez mettre en place pour vous faire vivre autre chose.

Vous cumulez les heures de travail ? Quittez votre bureau 5 minutes plus tôt.

Vous scrutez sans arrêt votre compte bancaire ? Obligez-vous à ne pas regarder vos comptes une journée.

Pour sortir de l’illusion du manque, posez-vous un instant et pensez : j’ai un toit où dormir, j’ai de quoi me nourrir, respirer, bouger. Est-ce que je manque d’argent ici et maintenant ? Bien souvent, la réponse est : non.

La vraie question, c’est « comment vous aimer ? ».

Provoquer sa chance

Philippe Gabilliet, professeur de psychologie, travaille sur l’influence de notre comportement et de nos actions sur ce qui nous arrive dans la vie. Faire preuve de confiance et d’optimisme nous met en énergie positive pour diffuser de bonnes ondes et en recevoir en retour. Quelques astuces que le coaching favorise :

  • repérer les occasions favorables ;
  • écouter son intuition ;
  • pratiquer la gratitude ;
  • savoir rebondir face aux échecs ;
  • devenir une chance pour les autres.

Je veux mon coaching pour régler mes problèmes d’argent.

Alignement corps/cœur/mental

Nos énergies féminines nous apportent la contemplation, le ralentissement et l’intuition. Nos énergies masculines nous poussent à l’action et à l’accélération. L’alignement corps/cœur/mental permet d’harmoniser l’ensemble de notre être et nous projeter dans une posture équilibrée et positive. Cette pratique aide à trouver sa mission de vie, lucrative ou non.

Se réapproprier ses parts d’ombre

Nous sommes façonnés de parts de lumière et de parts d’ombre. Ces dernières entravent notre vie, car elles nous freinent régulièrement. Comme avec l’argent par exemple. En coaching, j’utilise mon outil favori : les réappropriations. Pour moi, cet exercice est idéal pour plus d’amour, de liberté et de joie.

La vie est belle avec et sans argent.

Exercice

Trouvez l’expression qui vous convient associée à « avec et sans argent ».

Moi, c’est « J’ai confiance en la vie avec et sans argent ».

Et vous ?

Suivi des dépenses, gestion de budget ne sont plus que de simples mises en action quotidiennes. Tout devient facile après un travail en profondeur sur les projections, les histoires familiales et les croyances limitantes. Je remets la joie au cœur de ma relation à l’argent, je contacte Sophie pour régler mes problèmes d’argent.

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